Day 44 : a gift 🎁
(VERSION FRANÇAISE CI DESSOUS 🇫🇷👇🏻)
Because you’re never better served than by yourself, Sam Goodchild has given himself a Christmas present: a gain of two places in today’s very provisional general ranking. Gybing on the edge of the Antarctic Exclusion Zone, and taking advantage of the light south-south-westerly airflow from the remnants of a secondary low-pressure system currently evacuating to the south, the British skipper of VULNERABLE managed to slip in behind Boris Herrmann (Malizia) and take a fragile but deserving 8th place.
While he continues to claim that he is enjoying his sailing, oblivious to the pressures of the rankings, the immediate proximity of numerous rivals, each more formidable than the last, inevitably creates a sense of competition that leaves little room for rest or contemplation. The pace of gybes is set to continue unabated over the next few hours, upsetting the rankings as the tacks come closer or further together, and Sam is counting on a significant improvement in sea state to pick up speed.
Everyone is starting to think about the end of the tunnel, the infamous Cape Horn, still more than 1,600 miles away this morning, which Sam’s group hopes to see as early as December 28. A virulent southern low is building behind the gruppetto, which will propel them towards Patagonia on friday towards the southernmost islands of the South American continent.
This will be Sam’s second visit to this mythical place, following his experience of The Ocean Race in 2023. Not bad for a Vendée Globe rookie who is still in a position to challenge Germany’s Boris Herrmann for the honorary title of first foreigner of the race.
Joke from down under 😂:
Anecdote told by Paul Meilhat (Biotherm) when he crossed paths with Sam yesterday.
“Yesterday, Sam Goodchild sent me a message saying he had a lot of “graille”. I said to myself that he still had about thirty days of racing left, so I hope he still has some food left… Then again, I find it odd that an Anglo-Saxon speaks slang. At the next cloud, what falls on me? Hail! “Grêle” in French! That made me laugh.”
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Jour 44 : cadeau 🎁
Parce qu’on n’est jamais mieux servi que par soi-même, Sam Goodchild, s’est – en cadeau de Noël peut-être – offert un gain de deux places au très provisoire classement général du jour. Au petit jeu des empannages en bordure de la Zone d’exclusion Antarctique, et profitant des légers flux de secteur Sud Sud Ouest envoyés par les restes d’une dépression secondaire en cours d’évacuation dans le Sud, le skipper Britannique de VULNERABLE est parvenu à se glisser derrière Boris Herrmann (Malizia) et à s’offrir une fragile mais méritoire 8ème place.
S’il continue d’affirmer prendre plaisir à naviguer oublieux des pressions du classement, la proximité immédiate de nombreux adversaires tous plus redoutables les uns que les autres crée inéluctablement une émulation qui laisse peu de place au repos et à la contemplation. Le rythme des empannages ne va pas faiblir ces prochaines heures, bouleversant les classements au hasard des bords plus ou moins rapprochants et Sam compte sur une amélioration sensible de l’état de la mer pour allonger la foulée.
Chacun commence à penser au bout du tunnel, à ce Cap Horn de toutes les libérations encore situé ce matin à plus de 1 600 milles et que le groupe de Sam espère voir dès le 28 décembre prochain. Une dépression australe virulente à souhait se creuse en arrière de ce gruppetto et qui va les propulser à compter de vendredi vers la Patagonie et ces îles les plus australes du continent Sud Américain.
Sam signerait ainsi son deuxième passage en ce lieu mythique après son expérience de The Ocean Race de 2023. Pas mal pour un bizut du Vendée Globe toujours en capacité de contester à l’Allemand Boris Herrmann le très honorifique titre de premier étranger de l’épreuve.
Blague du bout du monde 😂:
Anecdote narrée par Paul Meilhat (Biotherm) lors de son croisement hier avec Sam.
“Hier, Sam Goodchild m’a envoyé un message en me disant qu’il avait beaucoup de “graille”. Je me suis dit qu’il restait encore une trentaine de jours de course et que donc j’espère qu’il lui reste à manger… Puis je trouve quand même bizarre qu’un anglo-saxon parle l’argo. Au nuage suivant, qu’est ce qui me tombe dessus ? De la GRÊLE ! Ça m’a bien fait marrer. »