Day 15: Goodchild in stealth fashion.
(FRENCH VERSION BELOW  🇫🇷👇🏻)
At the helm of the oldest foiler yacht among the 10 boats leading the VendĂ©e Globe 2024, British sailor Sam Goodchild, ranked 7th this morning, is more than holding his rank. He is also part of the gargantuan feast enjoyed by the fleet’s great and recent foilers since yesterday. Sam was able to place his VULNERABLE in the right vein of wind prefigured by the northern edge of a low-pressure system judiciously coming off the coast of Brazil, to propel the IMOCAS boats at record speeds towards the next major marker on this round-the-world voyage, the Cape of Good Hope. Since then, they’ve been racing on port tack, and we’re witnessing a series of breathtaking record times.
Sam is not just a mere observer. He is fighting at the front with his weapons of stubbornness and optimism to stay on the express train to South Africa, which is the most important thing for him this morning. And he’s doing just that, keeping up with the strong contenders for the runner-up spot, SĂ©bastien Simon, Nicolas Lunven and JĂ©rĂ©mie Beyou. Sam plays a flattering role in sea and wind conditions favorable for high speed sailing, but in which his 2019 Verdier design often reaches its limits, struggling against the waves that his more recent rivals surf without stopping. Sam hangs on and gets the best out of his VULNERABLE, determined to keep up with the leaders as they make the tricky transition from the Atlantic to the Indian Ocean at the end of the week. Constantly averaging over 22 knots on a south-southeast course, the dreaded latitudes of the Deep South are fast approaching. Soon, the sweltering nights of the South Atlantic will be a distant memory, and Sam will have to start breaking out the outfits he’ll be wearing until the return to the Atlantic.
Jour 15 : Goodchild se fait oublier
A la barre du foiler le plus ancien parmi les 10 voiliers en tête du Vendée Globe 2024, le Britannique Sam Goodchild, classé 7ème ce matin, fait mieux que tenir son rang. Il est lui aussi de la fête gargantuesque dont se repaissent depuis hier les grands et récents foilers de la flotte. Sam a su placer son VULNERABLE dans la bonne veine de vent préfigurée par la bordure Nord d’une dépression judicieusement venue du large Brésilien, pour propulser à vitesses records les IMOCAS vers le prochain grand marqueur de ce tour du monde, le cap de Bonne Espérance.
Une course de vitesse bâbord amure est depuis engagée et c’est à une valse des chronos tous plus hallucinants les uns que les autres qu’il est donné d’observer. Sam ne s’inscrit point dans ce rôle d’observateur. Il se bat aux avant-postes avec ses armes d’opiniâtreté et d’optimisme pour demeurer, ce qui est ce matin le plus important à ses yeux, dans ce train express pour l’Afrique du Sud. Il y parvient de belle manière, au contact de solides postulants aux accessits, Sébastien Simon, Nicolas Lunven et Jérémie Beyou. Sam tient ainsi un rôle flatteur, dans des conditions de mer et de vent certes propices à la vitesse, mais dans lesquelles son plan Verdier de 2019 touche souvent ses limites, venant buter sur les vagues que ses concurrents plus récents surfent sans « arrêt buffet » intempestifs. Sam s’accroche, tire le meilleur de son VULNERABLE, bien décidé à lui aussi coller aux leaders, pour les accompagner dans la délicate transition, en fin de semaine, entre océan Atlantique et océan Indien. Constamment à plus de 22 noeuds de moyenne, sur un cap Sud Sud Est, les latitudes redoutées du Grand Sud approchent à grand pas. Bientôt, les nuits étouffante de l’Atlantique Sud ne seront plus qu’un lointain souvenir, et Sam devra commencer à sortir les tenues qui seront les siennes jusqu’au retour en Atlantique.