Day 13 :Goodchild in resistance mode
🇬🇧 GB (French version below)
In moderate wind conditions, on flat seas, with an easterly north-easterly wind angle unfavorable to his VULNERABLE, Britain’s Sam Goodchild has nevertheless put up some resistance.He is fighting with his own weapons, and with this astonishing ability he has shown since the start in Les Sables d’Olonne nearly two weeks ago, to draw a clean and efficient route, while maintaining high average speeds.Sam knows his limits compared to the latest generation of foiler boats.He is a long-term, consistent performer, aware that it is his self-sacrifice and endurance that have enabled him to maintain a more than respectable third place in his very first VendĂ©e Globe.A real breakaway possibility is shaping up off Brazil, with this tropical depression ideally oriented to allow the solo sailors to slip under the Saint Helena High along its northern edge, in a straight line towards the Cape of Good Hope. Sam’s short-term objective, whatever his ranking, is to catch this train.He would then enter the Southern Ocean and its steady winds for a breakaway that could mark a first drastic selection within the fleet of 39 sailors still in the race.
Sam Goodchild – VULNERABLE
“The routing shows an interesting trajectory.If we take the lows off Rio, it’s straight to Good Hope.If we can do that, it would be great.We’re trying to head south quickly, and we hope the forecasts will be right.We could be in South Africa in just over a week, which would be quite exceptional.
At the moment, conditions aren’t great.There’s not much wind.We’re not really on the attack.We’re continuing to optimize the boat’s trajectory.
On flat seas, I’m not too slowed down.As soon as there’s wind, the new boats have powerful foils, which are more stable and push hard.I’m having a bit of trouble with that.I don’t play with them.I try to make clean trajectories and good average speeds.I can’t go as fast as Toto or Charlie.
I’m focused on what I’m doing with my boat.I’m doing it properly.We’ll take stock at the end.
After Ecuador, we found more stable conditions to rest in.It’s very hot, 35°, despite my life-saving fan.I manage to sleep well.I woke up yesterday not knowing where I was.
We’re going to head east and experience a rapid change of atmosphere, with cold water and feeling a bit lonelier.
This crossing could mean a real break in the fleet.It’s hard to say at what level. »🇫🇷👇🏻
🇫🇷 Jour 13: Goodchild fait de la résistance
Dans des conditions de vent modérées, sur mer plate, avec un angle au vent d’Est Nord Est peu favorable à son VULNERABLE, le Britannique Sam Goodchild est entré en résistance. Il lutte avec ses armes et avec cette capacité étonnante dont il fait étalage depuis le départ des Sables d’Olonne, voici déjà près de deux semaines, à signer une trajectoire propre et efficace, tout en maintenant des vitesses moyennes élevées. Sam connait ses limites face aux voiliers dernière génération. Il inscrit ses performances dans la durée, dans la constance, conscient que c’est bien son abnégation, son endurance au mal qui lui permettent de conserver ce matin encore une plus qu’honorable troisième place dans son tout premier Vendée Globe. Un véritable passage à niveau se dessine au large du Brésil, avec cette dépression tropicale idéalement orientée pour permettre, en sa bordure Nord, aux solitaires de glisser sous l’anticyclone de Sainte Hélène, en droite ligne vers le cap de Bonne Espérance. Prendre ce bon wagon est l’objectif de Sam à court terme, quel que soit son classement. Il entrerait alors dans les mers du Sud et ses vents soutenus pour une échappée belle qui pourrait marquer une première sélection drastique au sein de la flotte des 39 marins toujours en course.
Sam Goodchild – VULNERABLE :
« Le routage donne une trajectoire intéressante. Si on prend les dépressions au large de Rio, c’est tout droit jusqu’à Bonne Espérance. Si on arrive à faire cela, ce serait génial. On essaie d’aller vite vers le Sud et on espère que les prévisions seront correctes. On peut être en Afrique du Sud en un peu plus d’une semaine, ce qui serait assez exceptionnel.
Pour l’heure, les conditions ne sont pas terribles. Il n’y a pas beaucoup de vent. On n’est pas vraiment à l’attaque. On continue d’optimiser la trajectoire du bateau. Sur mer plate, je ne suis pas trop freiné. Dès qu’il y a du vent, les nouveaux bateaux ont des foils puissants, plus stables, et qui poussent fort. J’ai un peu de mal là dedans. Je ne joue pas avec eux. J’essaie de faire des trajectoires propres et de belles vitesses moyennes. Je ne peux pas aller aussi vite que Toto ou Charlie.
Je suis concentré sur ce que je fais avec mon bateau. Je fais ça proprement. On fera le bilan à la fin. Après Équateur on trouve des conditions plus stables pour se reposer. Il fait très chaud, 35 ° malgré mon ventilo qui me sauve la vie. J’arrive à bien dormir. Je me suis réveillé hier sans savoir où j’étais. On va faire de l’Est et on va connaitre un rapide changement d’ambiance, avec une eau froide et on se sentira un peu plus seul. Ce passage à niveau peut signifier une vraie coupure dans la flotte. Difficile de dire à quel niveau. »