Exposition VULNERABLE : quand la vulnérabilité devient un levier de transformation en entreprise

Vendredi 29 août, la Cité Internationale Universitaire de Paris a accueilli un moment fort des Universités de l’Économie de Demain : l’inauguration de l’exposition « VULNERABLE », un projet qui a pour ambition de faire changer notre regard sur le rôle de la vulnérabilité dans les organisations.

Alors que nos sociétés traversent crises climatiques, tensions géopolitiques et mutations économiques, dix-huit dirigeants français de premier plan ont choisi de prendre la parole dans une tribune collective intitulée « Entreprises, osons la vulnérabilité ! ». Leur message ? Il est temps de reconnaître que la vulnérabilité n’est pas un défaut ou une faille, mais bien un levier stratégique pour des organisations plus humaines, plus adaptables et plus performantes sur le long terme.

Comme le souligne l’enquête IFOP – VULNERABLE dévoilée à cette occasion, 63 % des Français ayant traversé une situation de vulnérabilité estiment que leur entreprise ne les a pas suffisamment soutenus. Un chiffre qui appelle à l’action et au changement.

Une exposition de portraits-récits

Pour donner vie à cet appel, l’exposition présentée le 29 août a dévoilé 18 portraits de dirigeants et dirigeantes ayant accepté de partager, en toute transparence, la place qu’a tenue la vulnérabilité dans leur parcours et leur carrière. 

Sous l’œil de la photographe Géraldine Aresteanu et grâce à la plume de l’équipe de No Com Stories, ces portraits-récits révèlent des trajectoires où les doutes, les épreuves et les failles n’ont pas freiné leur réussite mais l’ont alimentée.

Parmi les personnalités photographiées et signataires de la tribune figurent des noms connus comme Lucie Basch (Too Good To Go), Eva Sadoun (Lita.co), Jean-Philippe Courtois (ex-Microsoft, Live for Good), Kat Borlongan (ex-French Tech), Hubert de Boisredon (Armor Group) ou encore Wassila Zitoune (Orange Business France).

Une ambition, trois convictions

L’exposition et la tribune défendent un « New Deal de la vulnérabilité », résumé en trois convictions :

  1. Un leadership qui ose le doute et l’humilité ; 
  2. Une performance qui intègre le social et l’écologique ; 
  3. Un management qui accueille la fragilité comme une richesse.

Comme l’explique l’un des signataires : « Dans le monde qui vient, les entreprises les plus fortes ne seront pas celles qui prétendent tout maîtriser, mais celles qui sauront accueillir leurs propres limites et celles de leurs équipes. »

L’exposition s’accompagne d’un guide pratique de 60 pages, accessible gratuitement en ligne, pour outiller les entreprises et les aider à transformer la vulnérabilité en levier d’action. Ce document propose 11 pistes concrètes, de la stratégie au management, pour donner corps à cette nouvelle vision.

Une étape fondatrice

Avec ce projet, le projet VULNERABLE, initié par Alexandre Fayeulle et porté par Advens for People and Planet, confirme son ambition : changer notre rapport collectif à la vulnérabilité et donner aux entreprises les moyens d’en faire une véritable ressource.

L’exposition du 29 août à la Cité Internationale n’était pas seulement un rendez-vous culturel : c’était un signal fort envoyé au monde économique. Et peut-être le début d’un mouvement qui redonne à l’entreprise un visage plus humain.

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